Jennifer Randall

Ancienne élève de l’ENS LSH (pro­mo­tion 2006).

Agrégée d’anglais (2009).

ATER à l’ENS de Lyon, elle est doc­to­rante à l’uni­ver­sité Paris VIII Vincennes- Saint-Denis, et pré­pare une thèse sous la co-direc­tion de M^mes Claire Joubert et Emilienne Baneth-Nouailhetas, inti­tu­lée « Femme(s) et Partition(s), les romans fémi­nins indiens de langue anglaise ».

Elle s’inté­resse tout par­ti­cu­liè­re­ment à la façon dont les femmes se réins­cri­vent dans l’his­toire géno­ci­daire de la Partition indienne de 1947, en exploi­tant une fic­tion roma­nes­que qui bou­le­verse le prin­cipe d’uni­la­té­ra­lité patriar­cale, et brouille la dis­tinc­tion entre réa­lité et fic­tion, auto­rité et sub­jec­ti­vité, impos­si­bi­lité et néces­sité de dire l’indi­ci­ble. Son tra­vail de recher­che est également l’occa­sion d’inter­ro­ger l’exis­tence d’une écriture fémi­nine, d’une écriture du témoi­gnage et de l’extrême, ou encore d’une écriture du Commonwealth.